MINISTERO DEGLI AFFARI ESTERI

COMUNICATO

Comunicazioni intervenute tra il direttore generale dell'O.I.L. ed il
   Ministero  degli affari esteri sull'immunita' di giurisdizione del
   Centro  internazionale  di  formazione  dell'O.I.L.,  in   Torino,
   nonche'  sui  metodi di soluzione delle controversie in materia di
   contratti e delle altre controversie di diritto privato.
(GU n.46 del 25-2-1993)

   In data 13 aprile, 6 maggio, 21 dicembre 1992 e  4  febbraio  1993
sono  intervenute  quattro  comunicazioni  tra  il direttore generale
dell'O.I.L. ed il Ministero degli affari esteri italiano  concernenti
l'immunita' di giurisdizione del Centro internazionale dell'O.I.L. in
Torino,  nonche'  i metodi di soluzione delle controversie in materia
di contratti e delle altre controversie di diritto privato.
   Si riportano qui di seguito i testi delle suddette comunicazioni:
                   BEREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL
                               GENEVE
LE DIRECTEUR GENERAL
                                                        13 avril 1992
Monsieur le Ministre,
   J'ai l'honneur de me referer a' la lettre que mon predecesseur, M.
Francis  Blanchard,  avait  adressee  a'  votre  predecesseur  le   3
septembre  1987, au surjet des implications, en ce qui concerne l'OIT
et le Centre international de Perfectionnement professionnel et tech-
nique de Turin, de la decision prise par l'Italie en 1985 de ratifier
sans reserves la Convention sur les privileges et immunites  des  in-
stitutions specialisees.
   Dans  cette  lettre, M. Blanchard soulignait que l'OIT avait voca-
tion a' se voir reconnaitre, comme la FAO, le  benefice  integral  de
cette  convention  puisquelle  se  trouvait  dans  la  meme situation
juridique  que  cette  organisation  et  disposait  d'un  systeme  de
reglement des differends d'ordre prive' analogue a' celui dont la FAO
avait, en application de l'article IX, section 31a) de la Convention,
fait  etat  dans  son  echange  de  lettres  de decembre 1986 avec le
Gouvernement italien.
   Il etait egalement souligne' que la meme  conclusion  s'appliquait
au  Centre  de  Turin,  quon  le  regarde  ou  non  comme  une partie
integrante de l'OIT. Cette derniere conclusion parait toujours  aussi
valable   aujourd'hui.   Certains   developpements  recents  montrent
cependant quelle  peut  difficilement  se  suffire  a'  elle-meme  et
appelle une confirmation officielle du Gouvernement italien.
M. Gianni de Michelis,
Ministre des Affaires
  etrangeres de l'Italie,
ROMA
   Sur le plan international il ne fait pas de doute que le Centre de
Turin  est  partie  integrante  de  l'OIT qui lui a donne' jour et le
controle. Depuis la lettre precitee de mon predecesseur, cette  inte-
gration  effective  du  Centre a' l'OIT s'est du reste trouvee encore
renforcee par les modifications appartees au Statut du Centre par  le
Conseil  d'administration du BIT en mars 1991. Le Centre de Turin est
ainsi devenu "Centre international de Formation de l'OIT".  L'article
1 de son Statut a egalement ete' modifie' pour mettre l'accent sur le
lien  entre les activites du Centre et la promotion des objectifs en-
onces  dans  le  Preambule  de  la  Constitution  de   l'Organisation
internationale  du Travail et dans la Declaration de Philadelphie. Il
en resulte  que  le  Centre  de  Turin  doit  etre  considere'  comme
automatiquement  couvert  par  le regime applicable a' l'OIT dans son
ensemble,  en  vertu  de  la  CPIIS,  de  meme  que par le systeme de
reglement des differends d'ordre prive' evoque' dans l'annexe  a'  la
lettre de mon predecesseur.
   A  supposer  que,  malgre'  les  considerations  qui precedent, le
Centre puisse etre considere' comme une entite' autonome,  il  aurait
droit,  en  tout  etat  de  cause,  en  vertu  de  l'Accord  entre le
Gouvernement italien et l'OIT concernant le Centre  international  de
perfectionnement   professionnel  et  technique,  "a'  beneficier  en
Italie, pour lui-meme et pour les membres du Conseil  et  du  Comite'
des  programmes  du Centre, ainsi que pour les membres de son person-
nel,  des  privileges  et  immunites   reconnus   a'   l'Organisation
internationale  du  Travail  par  la Convention sur les privileges et
immunites  des  institutions  specialisees,  telle  qu'elle  a   ete'
adopte'e  par  l'Assemblee  generale des Nations Unies le 21 novembre
1947, et acceptee au nom de l'OIT pa la Conference internationale  du
Travail du 10 juillet 1948".
   Sans doute cet Accord de base etait-il accompagne' d'une lettre de
M.  Saragat  datee  du  24  octobre  1964,  rappelant,  "au  sujet de
L'Article 3 de l'Accord, les reserves formulees par l'Italie lors  de
son adhesion a' la Convention sur les privileges et immunites des in-
stitutions  specialisees". Toutefois cette lettre se presentait comme
le simple rappel d'une position connue et  de  portee  tout  a'  fait
generale, et non comme une restriction specifique au Centre. De plus,
elle  a  fait l'objet, le meme jour, d'une mise au point du Directeur
general du BIT de l'epoque, M.  Morse. Contrairement a' celle  de  M.
Saragat,  cette  reponse  na  pas  ete'  reproduite  a'  la  Gazzetta
Ufficiale. (A toutes fins utiles je me permets d'en joindre une copie
a' la presente). Il n'en resulte pas moins que le rappel  italien  ne
saurait   etre   opposable  au  Centre  en  tant  qu'il  viserait  a'
restreindre son immunite' de juridiction.
   En l'absence de nouvelle prise de position specifique de  la  part
du  Gouvernement  italien,  la  situation  peut  cependant  preter a'
contestations et a' incertitudes en une matiere  qui  ne  saurait  en
souffrir  aucune.  L'autonomie de fonctionnement du Centre en Italie,
en  tant  qu'Institution  internationale,  doit  imperativement  etre
garantie  contre toute atteinte a' son immunite' de juridiction et a'
plus forte raison contre toute mesure d'execution.
   C'est pourquoi je serais tres oblige' au gouvernement  italien  de
bien  vouloir  donner acte au Centre du fait que l'Accord entre l'OIT
et l'Italie garantit au Centre le benefice de la Convention  sur  les
privileges  et  immunites  des  institutions  specialisees, et que la
levee des reserves italiennes a' ladite Convention signifie, du cote'
italien, que le Centre doit beneficier sans  aucune  restriction  des
dispositions  de ladite convention au meme titre que l'OIT elle-meme,
le rappel figurant dans  la  lettre  de  M.  Saragat  susvisee  etant
desormais  sans  objet.  Le  gouvernement  italien  voudra sans doute
envisager a' cet egard de mettre a' jour la liste  des  organisations
ou  institutions  beneficiaires, telle qu'elle a ete' communiquee par
le Secretaire general des Nations Unies le 15 octobre 1985 - au  pre-
mier  rang  desquelles se trouve, l'OIT - pour y faire figurer, de la
maniere appropriee le Centre international de Formation de  l'OIT  a'
Turin.
   Comme  vous le savez peut-etre, la prochaine session du Canseil du
Centre doit se tenir a' Turin le 22 mai et sera suivie  immediatament
appres  du Conseil d'administration du BIT. J'ai pris l'engagement de
leur faire rapport au sujet des developpements  qui  interviendraient
dans  cette  importante  matiere,  et il serait hautement souhaitable
qu'a' cette occasion je puisse faire etat  d'une  prise  de  position
officielle  du Gouvernement italien. Je ne doute pas en effet que, si
cette prise de position intervenait a' temps, le Conseil du Centre  y
verrait  une nouvelle manifestation tres significative de l'excellent
climat de cooperation qui prevaut maintenant  entre  le  Gouvernement
italien et l'OIT.
   En  vous  remerciant bien vivement de votre comprehension, je vous
prie d'agreer, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma haute  consid-
eration.
                                                      Michel HANSENNE
      --------------------------------------------------------
IL MINISTRO DEGLI AFFARI ESTERI
                                                  Roma, 6 maggio 1992
Signor direttore generale,
   ho l'onore di riferirmi alla Sua lettera del 15 aprile 1992 con la
quale   Ella   chiede  al  Governo  italiano  di  dichiarare  che  la
convenzione  sui  privilegi  e   le   immunita'   della   istituzioni
specializzate  delle  Nazioni  Unite, fatta a New York il 21 novembre
1947, alla quale  l'Italia  ha  aderito  il  30  agosto  1985,  trova
applicazione    al    Centro    internazionale   di   perfezionamento
professionale e tecnico  di  Torino  (ora  Centro  internazionale  di
formazione dell'OIL).
   Con   comunicato  inviato  per  la  pubblicazione  nella  Gazzetta
Ufficiale (comunicato di cui allego copia). il Ministero degli affari
esteri precisa gli uffici in Italia delle  istituzioni  specializzate
ai quali si applica la convenzione sopra menzionata.
   Al primo posto della lista inserita in detto comunicato, il Centro
di  Torino figura come Istituzione direttamente dipendente dall'OIL e
pertanto ad avviso del Ministero degli esteri ad esso si  applica  la
convenzione   sui   privilegi   e   le  immunita'  delle  istituzioni
specializzate del 21 novembre 1947.
   Ritengo che cio' soddisfi pienamente la Sua  giusta  richiesta  le
cui  motivazioni io condivido tanto piu' che la dichiarazione Saragat
cui Ella si riferisce e' divenuta senza oggetto da quando, nel  1985,
l'Italia  ebbe a rinunciare alla riserva che a suo tempo aveva inteso
opporre  alla  convenzione  sulle   immunita'   e   privilegi   delle
istituzioni specializzate delle Nazioni Unite.
   Nel  confermare  l'impegno  del  Governo  italiano  nei  confronti
dell'OIL per una sempre piu' proficua cooperazione,  voglia  gradire,
signor   direttore   generale,   l'assicurazione   della   mia   alta
considerazione.
                                                   Gianni DE MICHELIS
      --------------------------------------------------------
M. Michel Hansenne
Direttore Generale
Bureau International du Travail
 
                               GINEVRA
 
      --------------------------------------------------------
 
                   BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL
                               GENEVE
 
LE DIRECTEUR GENERAL
                                                 le 21 de'cembre 1992
Monsieur l'Ambassadeur,
   Suite  a'  la  lettre  du 13 avril 1992 que j'ai adressee a' M. le
Ministre des Affaires etrangeres et a' sa reponse en date du 6 mai me
confirmant que le Centre de Turin  beneficiait  en  Italie,  en  tant
qu'institution  dependant  directement de l'OIT, de la Convention sur
les privileges et  immunites  des  institutions  specialisees  du  21
novembre 1947 et aux entretiens ulterieurs, il m'est agreable de vous
communiquer  ci-joint  un  bref memoire, redige' en langue italienne,
relatif au  syste'me  de  reclement  des  differends  applicable  aux
contrats auxquels le Centre est partie.
   Comme  cela a deja' ete' le cas, dans des circonstances similaires
pour la FAO (voir Gazzetta Ufficiale della Repubblica italiana, serie
generale, No. 140, du 18 juin 1987), ce me'moire  met  officiellement
le  Gouvernement  italien  en possession d'informations utiles au cas
ou' l'immunite' de juridiction du Centre viendrait a'  etre  mise  en
cause.  Vous  pourrez  y  verifier que, comme le soulignait deja' mon
predecesseur dans la lettre qu'il avait adressee le 3 septembre  1987
au  Ministre  des Affaires etrangeres de l'epoque, le Centre de Turin
beneficie,  en  tant  que   partie   integrante   de   l'Organisation
internationale   du   Travail,   d'un  systeme  elabore'  -  et  tres
institutionnalise' - de reglement des differends.
      --------------------------------------------------------
Son Excellence
Monsieur Giulio di Lorenzo Badia,
Ambassadeur,
Mission permanente de l'Italie
  aupres de l'Office des
  Nations Unies,
10, chemin de l'Imperatrice,
1292 PREGNY
   Etant donne' l'importance qui s'y attache pour le plein respect du
statut international du Centre par toutes les autorites, competentes,
le Gouvernement italien voudra certainement assurer  la  pubblication
officielle de ces informations, comme cela a egalement ete' fait pour
la  FAO,  ainsi que de l'echange de lettres de 1992 auquel elles font
suite.
   En vous remerciant bien vivement de l'aimable attention que  vous-
meme  et  le Gouvernement italien voulez bien accorder a' cette ques-
tion dont je n'ai pas  besoin  de  souligner  la  signification  pour
l'existence  du Centre et son avenir, je vous prie d'agreer, Monsieur
l'Ambassadeur, l'assurance de ma haute consideration.
                                                      Michel HANSENNE
      --------------------------------------------------------
Metodi di soluzione delle controversie in materia di contratti e
   delle altre controversie di diritto privato, adottati  dal  Centro
   internazionale  di  formazione  dell'Organizzazione internazionale
   del lavoro secondo il disposto della sez. 31(a) dell'art. IX della
   convenzione  sui  privilegi  e  le  immunita'  delle   istituzioni
   specializzate (New York, 21 novembre 1947).
   La  sezione  4 dell'articolo III della convenzione sui privilegi e
le   immunita'    delle    istituzioni    specializzate,    approvata
dall'Assemblea  generale  delle  Nazioni  Unite  il 21 novembre 1947,
dispone  che  le  predette  Istituzioni  godono  di  immunita'  della
giurisdizione,  eccetto  nei  casi  in cui esse abbiano espressamente
rinunciato a tale immunita'. Inoltre la sezione  31(a)  dell'articolo
IX  di  detta  convenzione  dispone  espressamente  l'obbligo, per le
istituzioni specializzate delle Nazioni Unite,  di  prevedere  metodi
appropriati  per  la  soluzione  delle  controversie  in  materia  di
contratti  o  altre  controversie  di  diritto  privato,  in  cui  le
istituzioni possano essere parti.
   Alla  luce  di  tali  disposizioni,  il  Centro  internazionale di
formazione dell'OIL, conformemente a quanto sempre  praticato  e  nel
rispetto   dei   principi   giuridici   fondamentali  in  materia  di
procedimenti  giudiziari,  ha  predisposto   procedure   appropriate,
esperibili   sia   nell'ambito   di   un   tribunale   amministrativo
internazionale sia per  via  arbitrale,  destinate  a  dare  piena  e
completa   attuazione   all'obbligo   contemplato   alla  sez.  31(a)
dell'articolo IX della predetta Convenzione.  In  concreto  i  metodi
adottati sono i seguenti:
CONTROVERSIE IN MATERIA DI LAVORO.
   Conformemente  all'articolo V dello statuto del Centro, i rapporti
di lavoro del personale alle dipendenze del Centro sono  disciplinati
da  apposito  statuto  approvato  dal  consiglio nonche' da ulteriori
norme emanate dal direttore.
   Per quanto riguarda la  soluzione  di  eventuali  controversie  in
materia  di  condizioni di impiego, l'articolo 12.3 dello statuto del
Personale  prevede  la  giurisdizione  del  tribunale  amministrativo
dell'Organizzazione  internazionale  del  lavoro (TA/OIT), con sede a
Ginevra,  e  riconosce  ai  dipendenti  del  Centro  il  diritto   di
presentare ricorso a detto organo giurisdizionale indipendente, nelle
condizioni definite dallo statuto e regolamento del TA/OIT.
   Per  quanto  riguarda  inoltre i ricorsi in materia di pensioni, i
dipendenti del Centro affiliati alla Cassa comune delle pensioni  del
personale delle Nazioni Unite possono presentare ricorso al tribunale
amministrativo  delle  Nazioni  Unite  (TA/NU)  con sede in New York,
nelle condizioni previste dagli statuti di detta Cassa.
   Tali disposizioni sono costantemente e pienamente osservate  e  le
sentenze   emesse  dai  suaccennati  organi  giurisdizionali  trovano
puntuale esecuzione da parte del Centro.
CONTROVERSIE IN MATERIA DI CONTRATTI.
   Per il perseguimento dei propri  fini  istituzionali,  il  Centro,
come ogni altra istituzione, e' sovente chiamato a concludere accordi
di  natura  privatistica  con soggetti di diritto privato o pubblico,
disciplinati dal diritto interno o internazionale o congiuntamente da
entrambi gli ordinamenti.
   Per quanto riguarda la soluzione di eventuali  controversie  rela-
tive  alla  interpretazione  o  esecuzione  dei  contratti, il Centro
inserisce usualmente in ciascun  contratto  una  clausola  arbitrale,
liberamente  accettata  dall'altra parte contraente, il cui tenore e'
il seguente:
    Qualsiasi   controversia   relativa  all'interpretazione  o  alla
esecuzione del presente accordo sara' sottoposta, nella misura in cui
non  possa  essere  risolta  per  via  conciliativa,  a  un  collegio
arbitrale  composto  di  tre  membri;  le parti designeranno ciascuna
rispettivamente un membro di loro scelta e i due membri in  tal  modo
nominati  designeranno  a  loro  volta,  di  comune accordo, il terzo
membro, il quale presiedera' il collegio. La decisione  del  collegio
arbitrale  avra'  carattere  definitivo  e  forza obbligatoria per le
parti.
   Secondo una formula  alternativa,  il  procedimento  arbitrale  si
svolge secondo le norme della Camera internazionale di commercio, con
sede   a  Parigi,  oppure  conformemente  alle  norme  sull'arbitrato
approvate dall'UNCITRAL.
   Inoltre, a differenza di  altre  istituzioni  specializzate  delle
Nazioni   Unite,  il  Centro  di  Torino,  quale  organo  sussidiario
dell'Organizzazione  Internazionale  del  Lavoro,   beneficia   delle
disposizioni  dell'articolo II, paragrafo 4, dello Statuto del TA/OIT
ai sensi del quale:
    Le Tribunal est competent pour connaitre des differends issus  de
contrats auxquels l'Organisation internationale du Travail est partie
et qui lui attribuent competence en cas de differend au sujet de leur
execution.
   Di  conseguenza  e'  anche  previsto,  nei  contratti conclusi dal
Centro, che eventuali controversie relative alla loro interpretazione
o esecuzione siano sottoposte al giudizio di detto Tribunale.
CONTROVERSIE CONCERNENTI CASI DI RESPONSABILITA' EXTRA-CONTRATTUALE.
   L'ipotesi   di    controversie    risultanti    da    un'eventuale
responsabilita'  extra-contrattuale del Centro presenta in realta' un
interesse piu' teorico che pratico. Infatti, innanzitutto, il  Centro
si  premunisce  per  quanto  possibile  con  appropriate  polizze  di
assicurazione. In secondo luogo, esso si presta sempre,  in  caso  di
controversia,  a ricercare una soluzione in via conciliativa. Infine,
nel caso - finora mai verificatosi - che ogni sforzo di conciliazione
risultasse infruttuoso,  il  Centro  e'  impegnato  a  sottoporre  la
controversia ad arbitrato.
      --------------------------------------------------------
 
                IL RAPPRESENTANTE PERMANENTE D'ITALIA
               PRESSO LE ORGANIZZAZIONI INTERNAZIONALI
                               GINEVRA
 
                                                       Prot. No. 0403
                                            Geneve, le 4 Fevrier 1993
Monsieur le Directeur general,
   J'ai  bien  recu  votre lettre du 21 decembre 1992 qui envisageait
les procedures pour la solution des differends ayant pour  objet  les
contrats  dans lesquels le Centre de Formation du B.I.T. de Turin est
partie.
   J'ai l'honneur de  vous  communiquer  que,  en  accueillant  votre
souhait,   les  competentes  Autorites  italiennes  ont  consenti  a'
pubblier  ces  renseignements  dans  le  Journal   Officiel   de   la
Repubblique Italienne.
   Il  s'agit, bien entendu, d'une simple communication pour informa-
tion, puisque il n'est pas dans les pouvoirs du Gouvernement  italien
de conclure des accords de cette nature.
   Je vous prie d'accepter, Monsieur le Directeur general, les senti-
ments de ma tres haute consideration.
                                           Giulio DI LORENZO DI BADIA
      --------------------------------------------------------
M. Michel Hansenne
Directeur general
Bureau International du Travail
GENEVE